Selon idealista, les propriétaires dont les loyers sont antérieurs à 1990 peuvent demander à l'Institut du logement et de la réhabilitation urbaine(IHRU) une compensation allant jusqu'à "1/15 de la valeur foncière imposable (VPT) du bien loué", comme le prévoit le programme Mais Habitação.

Selon Lusa, qui cite le ministère des Infrastructures et du Logement, le formulaire permettant aux propriétaires d'accéder à la compensation de l'État pour les anciens loyers est désormais disponible sur le portail du logement.

"L'IHRU mettra à disposition un espace exclusivement dédié à l'accompagnement des propriétaires, sur le portail du logement, le formulaire est accessible au public depuis le 1er juillet", indique le ministère.

Il s'agit d'une compensation pour les propriétaires dont les loyers sont anciens et dont les contrats resteront dans cette configuration puisqu'ils ne seront pas transférés au nouveau régime de location urbaine (NRAU), comme le prévoit la loi Mais Habitação.

Les conditions et les étapes nécessaires aux propriétaires pour accéder à cette compensation sont définies dans un décret-loi publié à la fin de l'année dernière.

Récemment, l'Association des propriétaires de Lisbonne (ALP) a exprimé son inquiétude, anticipant un "chaos total" dû au manque d'orientation pour les propriétaires sur la façon de demander une compensation pour les anciens loyers.

Le problème concerne les quelque 125 000 propriétaires dont les anciens loyers ne sont pas transférés à la NRAU, à savoir les locataires âgés de 65 ans ou plus ou dont le degré d'invalidité est supérieur à 60 %, ainsi que les loyers des ménages dont le revenu annuel brut corrigé (RABC) est inférieur à cinq salaires nationaux minimums annuels.

La compensation en question prévoit pour les propriétaires une indemnité équivalente à la différence entre la valeur locative et 1/15 de la VPT du logement.