Dans un message adressé aux employés et rapporté par Lusa, Ourmières-Widener a souligné "un ensemble de nouvelles mesures, qui impliqueront l'investissement de 48 millions d'euros de rémunération aux travailleurs pour alléger les réductions salariales effectuées".
Simultanément, le transporteur lancera "des initiatives telles que l'augmentation de l'investissement d'un million d'euros dans la formation, la modernisation des relations de travail, un programme de mobilité interne et la mise à jour des politiques de ressources humaines".
"Nous travaillons actuellement sur des solutions qui nous permettent de récompenser les travailleurs pour tous les efforts qu'ils ont fournis et qui permettent également d'atténuer l'impact de la hausse de l'inflation et qui seront partagées de première main avec les représentants des travailleurs en temps voulu", a souligné le PDG de la TAP.
Le PDG a déclaré que "comme d'autres compagnies aériennes, TAP aurait pu disparaître en 2021, mais l'État portugais ne le voulait pas et un plan de restructuration a été convenu, validé par Bruxelles".
Christine Ourmières-Widener a ensuite indiqué que, "dans ce contexte très complexe et sur la base des données déjà collectées", la TAP peut dire, bien qu'elle n'ait présenté les résultats qu'en mars, que "l'année dernière, elle a eu l'un des revenus les plus élevés de son histoire, après avoir déjà enregistré le meilleur résultat trimestriel de son histoire au troisième trimestre de l'année".
Le PDG de TAP a défendu que ces résultats sont le reflet non seulement d'une "plus grande demande du marché", mais aussi d'un "ensemble de mesures prises tout au long de cette première année" du plan, notamment "l'optimisation des revenus par vol, des horaires et des fréquences, le nouveau modèle de facturation dynamique et la réorganisation complète de la force commerciale".
Le PDG reconnaît "l'effort" demandé aux travailleurs avec la réduction de la masse salariale et a garanti que plus de 150 millions d'euros ont déjà été économisés dans les renégociations de contrats avec des tiers, assurant également que "divers problèmes" ont été résolus, comme celui de ME Brasil, "inopérant" depuis mai dernier, "qui devrait prendre fin définitivement en 2024".